Cette période de crise sanitaire a donné des ailes à la petite reine :
+ 30 % * pour la fréquentation post-confinement de mars par rapport à la même période en 2019 ! Et cette fréquentation ne cesse de progresser quel que soit l’environnement : +34 % en milieu urbain, +20 % en périurbain et + 19 % en rural. Du jamais vu.
Voltaire. Difficile de faire plus français… au pays de la Grande Boucle ! C’est le nom du dernier-né des vélos électriques proposés sur le marché, qui a donc, comme son nom l’indique, été développé à Paris et fabriqué 100% en France, de la mécanique à l’électronique. Le timing est idéal pour son lancement : non seulement la crainte de la contamination dans les transports en commun amène une partie des voyageurs vers le vélo. Mais aussi les diminutions de place de stationnement pour les voitures favorise ce nouvel usage.
Le vélo en piste pour les déplacements urbains
On évalue la croissance de la pratique à 60 % en 20 ans dans les grandes villes**. Par exemple, au sein de la métropole du Grand Paris, seuls 14 % des déplacements ont une portée supérieure à 10 kilomètres. La grande majorité des trajets sont de courte distance et peuvent donc facilement être effectués à vélo, classique ou à assistance électrique (VAE). A noter que c’est le trajet domicile-travail qui concentre la majorité des usages du vélo. A Strasbourg par exemple, la part du vélo dans le déplacement domicile travail s’élève aujourd’hui à 16 %.
Par ailleurs, les collectivités poussent « à la roue »en faisant des efforts d’aménagement et d’investissement dans les politiques cyclables, en milieu urbain mais aussi sur les véloroutes et voies vertes. Le gouvernement joue aussi le jeu : il a instauré une aide, prolongée jusqu’à la fin de l’année 2020, à la réparation de bicyclettes, consistant en un forfait de 50 euros. Et le plan de relance de l’économie présenté par le gouvernement français début septembre inclut aussi 200 millions d’euros en faveur du vélo. L’État a aussi décidé de doubler « pour les ménages modestes » les primes accordées par les collectivités pour l’achat d’un vélo à assistance électrique, jusqu’à 200 euros.
La vente de vélos électriques représente déjà 15 % des volumes
Toutes les conditions sont donc réunies pour développer la vente de vélos, notamment électriques, qui représente à l’heure actuelle 15 % des volumes. Et c’est bien le rush, sur des modèles de plus en plus sophistiqués : avec par exemple une batterie intégrée au cadre et non plus fixée à l’arrière, ce qui permet d’avoir un vélo bien plus dynamique; aussi avec des cadres en aluminium, des caches pour batterie personnalisées, des batteries plus longue durée…
Des options de plus en plus nombreuses donc, mais de moins en moins de disponibilités. Car bon nombre de fournisseurs sont en rupture de stock, tellement l’engouement est poussé. Ce qui fait dire aux experts de l’Union Sport & Cycle que la barre du million de vélos électriques vendus par an pourrait être dépassée à horizon 2024-2025.
Pourtant, l’achat d’un vélo à assistance électrique (VAE) n’est pas donné. On parle d’un prix moyen de l’ordre de 1 800 euros. Bien sur, il existe l’option location. De nombreuses sociétés comme Décathlon, O2-Fleet ou Holland Bike proposent des locations de courte ou longue durée : c’est un bon moyen de se remettre au vélo sans investir une grosse somme. Mais pour ceux qui préfèrent posséder leur propre moyen de locomotion, il est facile de franchir le pas grâce aux solutions de paiement proposées notamment par un organisme comme le nôtre. Avec une valeur ajoutée pour Cofidis, amateur éclairé du deux-roues, qui possède sa propre Team de coureurs. Et nous proposons même À Vélo Léo (https://www.cofidis-aveloleo.fr/), le site des exclusivités pour nos clients !
* Statistiques de Vélo & Territoires, 2020 (www. velo-territoires.org)
** Infographie Ademe, 2020
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