Avec 4 Français sur 5 inscrits sur les réseaux sociaux et 72 Mds€ générés par les achats en ligne en France en 2016, stratégie sociale et e-commerce ont tout intérêt à trouver un terrain de convergence. Facebook est clairement dans cette optique, avec un premier virage opéré en mars 2015, date à laquelle il inaugure une option qui permet de transférer de l’argent à ses amis via son application Messenger.
La seconde étape se déroule en 2016 : Facebook officialise cette année là Marketplace, qui permet aux utilisateurs de sa plate-forme de se vendre des objets entre-eux. Un service réservé aux particuliers et clairement concurrent à eBay, le Boncoin…mais le paiement ne passait pas par le roi des réseaux sociaux. Jusqu’à la fin de l’année : le 25 novembre 2016, la Banque Centrale d’Irlande a en effet autorisé Facebook à gérer des paiements dans son écosystème en Europe. Dès lors, les groupes d’achat/vente avec Marketplace se voient dotés d’une gestion des paiements.
Enfin, quelques mois plus tard, l’utilisateur peut également passer par Messenger (1,2 milliards d’utilisateurs comptabilisés en avril 2017) pour commercer grâce à des milliers de bots développés à cette fin. Envie de partir en week-end et de prendre son billet de train ? Il suffit de cliquer sur un chatbot pour acheter un billet d’avion au travers d’une conversation classique. Au fil de la discussion, celui-ci guide l’achat de l’utilisateur jusqu’à son paiement au sein de la fenêtre de conversation. Simple, rapide et efficace !
Si pour l’instant, l’implication de Facebook dans le secteur des paiements semble surtout être une manière de garder l’utilisateur sur la plateforme, il n’en demeure pas moins vrai que le géant nourrit de fortes ambitions en la matière. Clairement, le paiement entre dans sa stratégie pour générer de plus en plus de trafic, créer de plus en plus d’interactions entre les marques et les utilisateurs et améliorer le taux de transformation des achats. Cqfd.
Ce sujet vous intéresse ? Contactez-nous pour en discuter.
Partagez l'article