Exit les potions de grands-mères au yaourt et les patchs aux tranches de concombre sur les yeux ! Place à la beauty tech ! Diagnostic de peau en temps réel, masque de soins imprimé en 3D, brosse à cheveux connectée,… La liste est longue de ces u0022objets de demainu0022 qui révolutionneront notre quotidien.
Concrètement, la « cosmétique intelligente » s’appuie sur les nouvelles technologies (reconnaissance d’image, data, impression 3D, intelligence artificielle…) pour perfectionner et individualiser nos rituels de soins. Toutes les marques de beauté y viennent. Certaines s’entourent de DNVB, ces nouvelles start-up très agiles, qui créent des produits « time to market », d’autres s’appuient sur des fabricants de machines, mais peu importe leurs process, toutes les marques de beauté viennent sur le terrain du « connecté et du personnalisé ». Comme L’Occitane, qui a développé en partenariat avec Rowenta Duolab, un petit appareil qui confectionne des capsules de soins personnalisés. Ou l’Oréal, qui a imaginé Perso, un système intelligent conçu pour fabriquer à la demande un soin monodose individualisé.
Ou La Roche-Posay qui lance un patch anti-UV et anti-allergène, offrant à ses consommateurs de mesurer leur exposition au soleil, mais également le taux d’humidité, de pollen ou de pollution dans l’air. Ou encore P&G Ventures, la start-up interne de Procter & Gamble, qui a développé une imprimante à maquillage portable. On peut citer aussi Neutrogena et le Mask iD : c’est un masque imprimé 3D confectionné pour chaque peau grâce à une caméra qui se positionne sur son smartphone. Sans oublier la dernière trouvaille en date : celle d’un spray développé avec Panasonic qui vaporise des fibres ultra-fines, lesquelles forment en s’agglutinant un masque hydratant pour le visage.
La révolution de la cosmétique électronique
De plus en plus, les cosmétiques se combinent avec les objets électroniques. On parle alors d’électro-beauté. D’abord prévus par les instituts de beauté, ces appareils ont rapidement été mis à la disposition du grand public. L’idée : reproduire les soins des instituts à la maison. Comme l’appareil My C.L.E de Carita : l’engin permet de lifter les traits et d’améliorer la qualité de la peau avec des lumières leds et de l’électrostimulation qui regonfle les muscles et retend la peau. Idéal pour les femmes qui aiment être à la pointe des nouveautés anti-âge et qui veulent consacrer un peu de temps à leur beauté.
De fait, l’électro beauté, comme toutes les innovations beauty tech, s’inscrit dans la nouvelle routine beauté du quotidien. De plus en plus de femmes succombent à ces nouveaux accessoires. Les enjeux sont importants. Le marché mondial des produits cosmétiques devrait atteindre autour de 863 milliards de dollars en 2024, alors qu’il pesait 532 milliards de dollars en 2017, selon les données de Zion Market Research. Le cabinet d’analyse prévoit une croissance moyenne d’un peu plus de 7% par an. Reste que ces innovations ont un coût… ne serait-ce que pour financer les années de R&D nécessaires à leur élaboration. A titre d’exemple, le spray high-tech mis au point par Panasonic a nécessité dix ans de recherches ! Un temps certain mais qui est gage de performance.
Le paiement fractionné, au service de la beauté connectée
Les consommatrices ne s’y trompent pas : ces soins « connectés » produisent des résultats « mesurables », c’est l’avantage des nouvelles technologies. D’où la confiance placée dans ces nouveaux accessoires, qui explique l’engouement des consommatrices, malgré le coût. Pour ne pas freiner ce bel élan, il faut alors penser service de paiement et rendre possible ces nouvelles expériences de beauté connectée. Le plus simple, le paiement fractionné. En mettant en place ce dispositif, le retailer offre un nouveau service gratuit à sa cliente, crée la différence, et favorise in fine l’acte d’achat.
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