Le modèle à suivre se nomme WeChat et ses quelques 800 millions d’utilisateurs en Chine. Au départ simple application de messagerie instantanée, WeChat est devenue au fil du temps une application tout-en-un offrant un mélange de réseau social, de plateforme de commerce et de système de paiement. Faire ses courses, expédier des fleurs, s’informer, commander des taxis, s’acheter un billet d’avion, on peut tout faire sur Wechat ! Il faut savoir que les utilisateurs de la messagerie chinoise passent en moyenne… une heure et demie à la consulter !
Plus généralement, les audiences des messageries progressent de manière vertigineuse et dépasseront bientôt celles des réseaux sociaux. Elles bondiront de 2,5 milliards d’individus en 2015 à 3,6 milliards en 2018, selon le cabinet Activate.
Les millenials sont concernés au premier chef, puisque ce sont eux qui conversent le plus : sur Messenger, Viber, Whatsapp, … Tous des grands noms de l’instant messaging qui sont venus disputer les e-commerçants. En effet, les utilisateurs peuvent désormais effectuer des achats directement dans l’interface de la messagerie, sans être redirigés vers les sites marchands.
La réaction des e-marchands
Dès lors, pour ne pas laisser passer cette catégorie de consommateurs, ces derniers se mettent à tester des fonctions de ce type. A l’image de la plateforme de petites annonces Le Bon Coin, qui développe actuellement sa propre messagerie instantanée; ou de PriceMinister, qui a racheté Viber pour lancer ses systèmes de partage et de recommandations de produits afin de développer un shopping communautaire sur mobile.
Car l’Internet mobile devient la tendance en France : en 2016, les Français ont effectué 15 achats* en moyenne depuis un device mobile, contre 10,5 en 2015. Et l’activité des messageries étant fortement corrélée aux périphériques mobiles, il était logique qu’ils fassent partie intégrante de la stratégie des sites marchands. Leur atout maître : transmettre la commande directement dans un contexte « enrichi ». Ce qui favorise les achats impulsifs et délivre, in fine, un meilleur taux de conversion pour les sites marchands.
Même si nous sommes encore en phase d’expérimentation en France, l’arrivée des bots conversationnels se place dans cette dynamique-là. Imaginez un bot e-commerce qui recommande une tenue en assurant à l’internaute qu’elle est parfaitement dans l’esprit des morceaux de musique qu’elle écoute régulièrement. Plutôt convaincant !
Ajouter à cela des fonctionnalités de paiement, et cela achève de les rendre indispensables : pour les marques d’une part qui peuvent vendre directement leurs produits; pour les consommateurs d’autre part, pour le côté pratique que cela apporte. Cqfd.
Conseil
Profitez des messageries instantanées pour procurer à vos clients une nouvelle expérience d’achat. De plus, le recours au bot permet d’accompagner le consommateur à chaque étape de l’achat avec une simple mécanique de question/réponse. Et ouvre la voie vers un commerce mobile simplifié !
*Etude réalisée pour RetailMeNot par le Center for Retail Research (CRR), 2016
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